17 septembre 2012 à 11:34
Thouars logiquement
Avrai dire, l'entraîneur rullicois ne se faisait pas trop d'illusions. Faire douter leurs adversaires aussi longtemps que possible restait la seule stratégie envisageable pour sortir la tête haute, ni prendre de correction. Si le premier objectif est atteint, le second n'a pu l'être, la faute à une ouverture rapide de Germon dès la cinquième minute. A partir de là, les choses se compliquaient encore plus sérieusement pour les locaux. Alors quand Martineau reprenait de près un centre de Pierre « Sloan » Pérou, dévié du bout des doigts par Provost, on su que le match était plié. Les Thouarsais forts de leur avance, allaient gérer la rencontre comme il se doit. Même s'ils auraient pu être surpris par l'unique occasion locale. Une tête de G. Provost qui frôle le montant de Charrier. C'est Martineau, encore lui qui réalisait un doublé à l'heure de jeu, avant que G. Rousseau ne parachève le score sur pénalty. Quatre buts à zéro sera le score final, d'une rencontre jouée dans un très bon état d'esprit.
C. Baudiffier (entraîneur de Rouillé)
« Il y deux ans face à Poitiers, nous avions failli créer l'exploit. Même si les joueurs sont déçus, ils pourront dire quand ils arrêteront le foot qu'ils ont joué deux fois contre une CFA 2. Côté match, la stratégie était de tenir le plus longtemps possible. Malheureusement, on encaisse un but très rapide sur une grosse bévue. En face, ils nous ont respectés. C'est propre et c'est clair, ce soir, il n'y a pas eu photo. Le score est net et il n'y a pas de discussion possible. Nous n'avons qu'une seule occasion et c'est trop peu pour espérer face à une telle cylindrée. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs qui n'ont pas fermé le jeu et fait preuve d'un état d'esprit exemplaire. »
Lionel Goubeau (entraîneur de Thouars)
« Nous avons respecté l'adversaire. Nous avons été sérieux et disciplinés même si parfois dans la dernière passe, nous avons eu trop de déchets. Nous étions au courant, Rouillé avait fait trembler Poitiers il y a deux ans. Dans ce genre de match, avec six divisions d'écart, nous n'avions pas le droit de passer au travers. »
Commentaires